Vers Montréal
Rendez-vous 9h15 aéroport de Toulouse-Blagnac, envol prévu à 11h20. Londres deux heures plus tard. Train express et centre ville, Picadilly Circus. Déjeuner dans un pub irlandais – Irish breakfast : egg and bacon, corn bread, mushroom, tomato, irish sausages, baked beans – et balade en bord de Tamise. Le temps est clément. Le soleil réchauffe l’air encore cru à l’ombre des feuillages vert tendre.
Sur les places, dans les squares, sur les bancs publics, les gens prennent le temps de flâner, épaules dévêtues pour certaines au soleil, shorts et claquettes pour d’autres.
Grand-roue impressionnante. Mouvement en lente rotation et formidable panorama sur la ville, là-haut, se dit-on.
Foultitude de touristes internationaux. Pont métallique orné de musiciens et autres artistes de rue. Temps de vacance entre deux avions. Le premier menant à Londres, le prochain à Montréal.
Retour vers Heathrow pour un second vol, un peu plus de sept heures cette fois. Passage au-dessus du sud de l’Angleterre, puis traversée de l’océan Atlantique, à plus de onze mille mètres d’altitude, huit cent trente-sept kilomètres par heure, tandis que la température est à moins cinquante-neuf degrés…
Vertige des hauteurs, temps occupé à regarder un film à travers un minuscule écran glissé dans le dossier du fauteuil devant le mien, sommeil entrecoupé, passage de l’équipe de vol avec boissons, plateaux repas, duty free.
Montréal enfin, en début de soirée, avec six heures de décalage horaire et l’envie, immense, d’aller allonger un corps moulu par une journée de transit.