Trauma
A posteriori
Publier un premier roman aussi particulier que Trauma met immanquablement la pression. Pendant cette première promotion, j’ai compris que je manquais de mots, de recul, d’analyse de mon processus d’écriture, pour nourrir les interviews. Depuis, j’observe mon manège.
Paru à la rentrée littéraire 2003 aux éditions Gallimard, collection « L’Infini », Trauma reçoit de multiples critiques. Revue de presse choisie :
« Écrit en quelques mois, ce coup de gueule traduit l’amalgame d’années de réflexion sur la position de la femme dans la société aujourd’hui… Une nouvelle voix singulière en cette rentrée littéraire. »
Tatiana de Rosnay, Psychologie magazine, sept. 2003
« Outre l’aspect aseptisé des phrases, ce qui répond également à un besoin de propreté de la narratrice, la modernité du texte passe par des incipit de chaque paragraphe. »
Philippe Castells, Le Matricule des anges, sept.-oct. 2003
« Voilà le viol : il tue la femme en la forçant à survivre, à inventer un système qui attisera sa propre souffrance. Le manque d’amour devient de la haine. Ce que nous apprend ce petit livre magistral. »
Jacques Drillon, Le Nouvel Observateur, 21 août 2003
« La plume a la pureté esthétique et la précision d’une arme blanche. Elle ondule, cisèle, caresse et frappe avec une égale justesse. »
Coup de cœur rentrée littéraire Joyce oct.-nov. 2003
« Le meilleur, c’est-à-dire concentration, sécheresse de l’écriture qui n’est pas pauvreté mais économie de moyens, densité de la pensée, humour, gravité et légèreté mêlées. »
Jacques Henric, Artpress 293
« Duffau réussit là quelque chose d’exemplaire : faire d’un acte absolument dégueulasse un élixir de littérature. »
Jacques Morice, Télérama, 1er oct. 2003
« Un premier roman qui est l’histoire d’un choc comme son titre l’indique. Et qui est lui-même un choc pour le lecteur. »
Josiane Savigneau, Le Monde des livres, 22 août 2003
« L’angoissant et compulsif rapport sexuel d’une femme aux hommes, après un choc qui nécessite l’entière réorganisation d’une vie. »
Les Inrockuptibles, 20 août 2003
« La douleur, la rage, la haine du passé et du présent sont superbement exprimées. »
Serge Fige, Marrakech City, 1-15 oct. 2003
« Un récit fort et étonnant, sans concession, mais surtout sans aucun voyeurisme ni complaisance. »
Hélène Peyrard, Page des libraires, sept. 2003
« Refrain, rengaine, rituel sont la colonne vertébrale qui charpente cette écriture, comme tient debout la narratrice à force d’ordre et de rigueur. Mais comment conjurer la peur qui a pénétré le corps ? »
Claudine Galéa, La Marseillaise, 26 oct. 2003