The Homesman
Nouveau film réalisé par Tommy Lee Jones, The Homesman raconte une traversée en pays hostile. Kansas à l’époque des cow-boys, les vies sont âpres, les hommes sexistes et les femmes en bavent.
Dans un village accroché à de vastes étendues sans végétation, trois femmes sont devenues folles. Il s’agit des les conduire à l’Est, dans les territoires de leurs origines où la femme d’un pasteur s’occupera d’elles quand leurs maris n’en peuvent plus – n’en veulent plus.
C’est une femme qui assumera le transport, soutenue par les villageois qui mettent à sa disposition une roulotte cachot, des mules, de la nourriture et des couvertures, car les nuits sont glaciales.
Mary Bee Cudy, future convoyeuse, vit seule et s’occupe de ses terres. Elle ne trouve pas à se marier et paie ainsi le prix de sa liberté et de son caractère déterminé.
Une fois posé ce postulat, on ne comprend pas bien le mode narratif au début du film, mélangeant flash-back et moments dans la temporalité du voyage. On ne sait pas vraiment non plus pourquoi dans un tout petit lieu trois femmes ont craqué. Les plans semblent se succéder sans recherche. Le film est plein d’ellipses qui plombent la narration. Cela manque de liant. La musique est plutôt sirupeuse tandis que les personnages sont mal campés et très stéréotypés.
Il y aura des Indiens, un vieil alcoolique, de la bagarre, du whisky et des dollars, du rationnement de nourriture, des salauds et d’autres moins, des nuits froides, des femmes nues… Bref, c’est ennuyeux.