Montréal, voyage express
Après deux vols et douze heures entre terre et ciel — ou le contraire —, arrivée Outre-Atlantique. Montréal, aéroport Pierre-Elliot Trudeau. Hébétude aux paupières, langueur au corps pressurisé, chauffé puis refroidi, somnolent pendant quelques heures dans un fond sonore constamment bruyant, gavé de nourriture trop salée, trop sucrée, trop glacée, thé, eau, champagne, eau, thé. En plein après-midi d’ici, marcher dans les couloirs lumineux, en hésitant d’un pied sur l’autre, le roulis des airs fiché aux cellules. Équilibre instable, le…