Quatre heures quarante, le vent
Elle émerge de sa nuit. S’étire dans son lit. Ses bras revêtus de manches courtes goûtent l’air frais de la chambre. Elle les glisse sous la couette et s’installe à nouveau sur le côté gauche, ses jambes repliées, fœtus devenu adulte. Le lit est chaud, délicieusement chaud, elle en sourit. Elle écoute le silence et se souvient qu’un son sourd l’a tirée du sommeil. Quelle heure peut-il être ? Tôt. Tôt avant l’horaire prévu pour la mise en route de…