Un vieil homme et deux chiennes
Le vent souffle sur sa promenade. Elle jubile. En forêt, particulièrement en forêt de résineux, le vent chante comme l’océan en bord de plage. Yeux fermés elle pourrait sentir l’iode. Essuyer ses lunettes de soleil ensuite pour y détacher ce film gras que le souffle de mer n’a de cesse de distiller. Elle inspire. Expire. Accompagne sa marche de large mouvements d’épaule. Tendues les épaules. Comme le reste d’elle d’ailleurs. Elle a beau s’assouplir dès le réveil avec une salutation…