#Défi d’écriture 51
Parce que je connais certaines d’entre vous qui relevez régulièrement le défi d’écriture, et que j’ai l’esprit un peu fondeur ce matin, je vous annonce un défi en haïkus — spéciale dédicace chères Plumettes !
Le haïku est une pratique poétique japonaise apparue au 17e siècle dans une tradition de l’épure pour dire la sensation, l’humeur, le sentiment, l’évanescence des choses, du temps…
Loin de la rime et de la versification « à la française », le haïku est seulement contraint par son nombre de syllabes.
Alors pour cette session de défis d’écriture poétique, je vous propose plusieurs modalités. Pour chacune, pensez à cette nécessité de l’épure : les vers ne sont pas nécessaire des phrases structurées avec sujet verbe voire davantage. À la manière du pinceau du calligraphe venant caresser la feuille, ce sont des traces, des bribes qui, assemblées, forment un paysage poétique.
Votre mission d’aujourd’hui consiste donc à écrire une série de haïku en 3 tercets de 5 syllabes, 7 syllabes et à nouveau 5 syllabes. Pas de rime — s’il vous en arrive, gardez-les mais ça n’est pas le but —, une écriture dépouillée, subtile. Et voici les « conditions » d’écriture de ces poèmes « à la japonaise » :
- Haïku 1 : au déconfinement
- Haïku 2 : à la pluie printanière
- Haïku 3 : aux gens que vous aimez
- Haïku 4 : au monde d’après
- Haïku 5 : thème libre
- Haïku 6 : à un regard cher
- Haïku 7 : à une spécificité d’un corps aimé
Lorsque vous aurez achevé cette série, vous pouvez vous féliciter et je vous félicite également. C’est un joli défi que vous avez relevé ! À partager ici #Défi d’écriture 51. À demain pour un défi « sans retenue » !